Google Wave
Révolutionnaire ou chronophage?
Mots-clés : Google Wave
J'ai enfin reçu mon invitation pour créer un compte Google Wave (c'était mardi 13).
Google Wave est présenté comme l'application qu'on aurait inventé aujourd'hui pour communiquer/collaborer si les mails n'existaient pas. C'est un mélange entre mail, messagerie instantanée, forum, wiki...
C'est assez joli, même s'il vaut mieux avoir un grand écran (surtout large). Malgré tout, l'interface est assez bien faite: on peut minimiser certains éléments de l'interface et tout de même s'en servir...
Chaque wave qu'on visite s'invite dans la inbox (ou boîte de réception), c'est assez déroutant (je sens que je vais beaucoup me servir de ce mot): quand on clique sur un lien vers une wave qui est dans la wave (le message) d'accueil, elle se retrouve dans la inbox.
Après avoir farfouillé un peu, on apprend à ranger ses waves. On peut en effet créer des dossiers, apposer des tags, sauvegarder des recherches...
Je pensais que les invitations que j'avais envoyées arriveraient lentement, car malgré l'ouverture de Google Wave Preview le 30 septembre, je n'ai reçu mon invitation que le 13 octobre. Et bien non, mes invitations sont arrivées le lendemain.
À savoir : les gens que j'ai invités ne disposent pas encore d'invitations à redistribuer (il suffit de regarder si on a une wave intitulée Invite others to Google Wave dans sa inbox).
Google a su entretenir le buzz: je connais bien plus de gens qui me réclament une invitation que je n'en ai reçues. C'est dommage dans le sens où un outil de communication/collaboration n'est utile que si on a des contacts ayant accès à cet outil (ce qui a sa raison d'être: Google préfère sans doute monter progressivement en charge).
Mais si on est un peu curieux, on repère vite des gens qui ont des préoccupations semblables (rien qu'en fouillant les waves publiques, en utilisant la recherche).
Elle est trouvable facilement grâce à l'outil de recherche, on peut y coller des liens, des images, etc.
On peut même, quand on pense qu'elle est assez aboutie pour la partager, inviter d'autres gens pour la voir (attention, comme dans un document Word, Wave garde l'historique en mémoire, et si vous avez supprimé des informations confidentielles avant de partager, cela ne suffit pas, mais on a aussi la possibilité de copier une wave, ce qui devrait être suffisant pour purger l'historique -à vérifier).
D'ailleurs, une discussion peut donner lieu à un document propre, car on peut la nettoyer après coup.
C'est pour cela que certains disent que c'est un excellent outil de compte-rendu de réunion: on peut créer une wave avec l'ordre du jour, inviter les intervenants au début de la réunion, et (si tout le monde a accès à Wave pendant la réunion) noter ce qu'on y dit.
Ainsi le compte-rendu peut se construire au fur et à mesure, être remanié ensuite, et produire un document final correct.
Par exemple, quand vous discutez, essayez de répondre sous le dernier blip (la dernière intervention) de votre interlocuteur. En effet, on peut continuer à modifier une partie du document précédant la réponse de quelqu'un d'autre pour lui répondre. Techniquement ceci ne pose pas de problème. Mais ça nuit à la compréhension du document après coup (par exemple pour quelqu'un qui serait invité à y participer après son début).
Par exemple aussi, quand une wave est taggée moderated, on doit comprendre qu'elle est en mode "lecture seulement" (ce qui n'est pas implanté techniquement), et que si on veut en discuter, on peut suivre le lien de la wave de discussion (un peu sur le modèle de Wikipédia, où on a l'article lui-même et sa page de discussion associée).
Par exemple encore, on ne devrait pas ajouter de robot ou de gadget à une wave dont on n'est pas le créateur (surtout en ces temps de preview où ces éléments peuvent casser, effacer une wave), sauf en demandant l'autorisation à ce créateur.
Google Wave offre la même fonctionnalité (on peut aussi créer des sous-dossiers).
Malheureusement (ou heureusement?) dès qu'une wave d'un dossier est mise à jour, elle réapparaît dans la inbox. J'aurais sans doute préféré une mise en gras du dossier en question, avec le nombre de waves modifiées.
C'est pratique quand on a rangé la wave dans un dossier. Elle ne revient plus inlassablement sur le devant de la scène sans qu'on y retourne.
On peut inverser cet état en remettant la wave dans la Inbox.
Mais après un peu d'exploration, je me suis rendu compte que si c'était vrai pour les notes (les waves personnelles), c'était très différent pour des waves publiques ou même simplement dont on n'est pas le créateur.
Car les tags sont partagés par tous les utilisateurs de la wave. C'est aussi pour ça que la Wave Étiquette recommande de ne pas ajouter de tags quand on n'est pas le créateur (initial author).
C'est aussi par ce moyen qu'on peut signaler qu'une wave est modérée.
Nous ne sommes pas déçus : les possibilités sont multiples et pratiques.
Car si on peut rechercher des waves selon leur statut (lue, non lue, rendue muette ou non), selon leur localisation (dans tel ou tel dossier), selon les interlocuteurs (telle personne dans les participants, telle personne est le créateur, une seule autre personne que moi, ...) avec tel mot dans le titre, dans toute la wave, etc., on peut surtout sauvegarder une recherche.
On peut ainsi faire un tour dans les waves publiques (par défaut, une wave n'est accessible qu'à ses participants, mais chaque participant peut en inviter d'autres) et/ou en langue française et/ou contenant telle expression... les possibilités sont grandes.
Beaucoup s'en sont servi pour indiquer d'où étaient les intervenants d'une wave.
En combinaison avec le gadget cartographique, cela peut servir à organiser une réunion, une fête, ...
Mais nul doute que ce n'est qu'un problème d'adaptation, cette technologie fonctionnait en utilisant Google Translate.
Dans la version preview, cela prend quelquefois un peu de temps (il faut avouer qu'actuellement, les robots ne sont pas très fiables, à cause vraisemblablement d'un proxy pour les robots qui n'est pas stable).
On ne fait aujourd'hui qu'entrevoir les possibilités que cela ouvre: on peut penser aux actuels bots IRC, mais avec une dimension documentaire en plus, il va falloir inventer de nouveaux usages.
Il est encore imparfait, et d'ailleurs les utilisateurs avancés proposent des modifications que Google a l'air d'avoir intégrées à son programme de développement (droits de lecture/écriture sur une wave).
Son ergonomie s'améliore, et la communauté d'utilisateurs s'organise pour faciliter le démarrage aux nouveaux venus.
Comme je l'ai déjà dit plus haut, ce système sera vraiment efficace quand, comme le mail, la plupart des gens y auront accès (avec un configuration suffisante: un navigateur moderne avec un javascript rapide). Il est parfois agaçant de devoir attendre le chargement d'une wave particulièrement chargée, mais on espère que c'est un défaut de jeunesse qui sera rapidement corrigé.
Google Wave est un protocole ouvert, basé sur XMPP (Jabber, Google Talk), qui permet le développement de serveurs et de logiciels clients indépendants de Google, et c'est là une grande force: pour ceux qui ont peur d'héberger leurs données chez Google, on pourra (et il y a déjà des projets Open Source en cours) utiliser un serveur tiers et l'installer chez soi, dans son organisation (comme les serveurs de mail, en somme). Tout est déjà prévu pour ça (même si l'implémentation du client Google Wave ne le permet pas encore totalement).
Ainsi, une wave dont les participants ont leur compte ailleurs que chez Google, et dont la wave est hébergée sur un serveur indépendant de Google seront assurés que leurs données sont inaccessibles à Google.
- http://www.everythings-shiny.com/ Un site consacré au développement Google Wave
- http://code.google.com/intl/fr-FR/apis/wave/guide.html la documentation officielle du dévelopement Wave
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Re: J'ai enfin reçu mon invitation pour créer un compte Google Wave (c'était mardi 13).
Google Wave est présenté comme l'application qu'on aurait inventé aujourd'hui pour communiquer/collaborer si les mails n'existaient pas. C'est un mélange entre mail, messagerie instantanée, forum, wiki...
Premières impressions
C'est une application web qui marche sous Firefox 3.5.3, mais il y a des ralentissements. Sans surprise, ça fonctionne mieux (plus vite) sous Google Chrome.C'est assez joli, même s'il vaut mieux avoir un grand écran (surtout large). Malgré tout, l'interface est assez bien faite: on peut minimiser certains éléments de l'interface et tout de même s'en servir...
Chaque wave qu'on visite s'invite dans la inbox (ou boîte de réception), c'est assez déroutant (je sens que je vais beaucoup me servir de ce mot): quand on clique sur un lien vers une wave qui est dans la wave (le message) d'accueil, elle se retrouve dans la inbox.
Après avoir farfouillé un peu, on apprend à ranger ses waves. On peut en effet créer des dossiers, apposer des tags, sauvegarder des recherches...
Invitations
M'étant enregistré il y a bien longtemps (lors de l'annonce de la sortie de Google Wave), j'ai reçu une invitation de première main (de Google), et on m'a octroyé 8 invitations à donner.Je pensais que les invitations que j'avais envoyées arriveraient lentement, car malgré l'ouverture de Google Wave Preview le 30 septembre, je n'ai reçu mon invitation que le 13 octobre. Et bien non, mes invitations sont arrivées le lendemain.
À savoir : les gens que j'ai invités ne disposent pas encore d'invitations à redistribuer (il suffit de regarder si on a une wave intitulée Invite others to Google Wave dans sa inbox).
Google a su entretenir le buzz: je connais bien plus de gens qui me réclament une invitation que je n'en ai reçues. C'est dommage dans le sens où un outil de communication/collaboration n'est utile que si on a des contacts ayant accès à cet outil (ce qui a sa raison d'être: Google préfère sans doute monter progressivement en charge).
Mais si on est un peu curieux, on repère vite des gens qui ont des préoccupations semblables (rien qu'en fouillant les waves publiques, en utilisant la recherche).
Modes de fonctionnement
Même si c'est un outil mariant des possibilités de messagerie instantanées, de wiki, et de forum, dans une wave on a tendance à privilégier un mode de fonctionnement pour chacune.
En voici quelques-uns.
Notes
L'outil Google Notes a disparu, et il peut être remplacé par Google Wave. Pour prendre des notes, il suffit de créer une wave qui ne contiendra qu'un seul utilisateur: vous.Elle est trouvable facilement grâce à l'outil de recherche, on peut y coller des liens, des images, etc.
On peut même, quand on pense qu'elle est assez aboutie pour la partager, inviter d'autres gens pour la voir (attention, comme dans un document Word, Wave garde l'historique en mémoire, et si vous avez supprimé des informations confidentielles avant de partager, cela ne suffit pas, mais on a aussi la possibilité de copier une wave, ce qui devrait être suffisant pour purger l'historique -à vérifier).
Wiki
Une fois que vous partagez une wave dont le but est de produire un document, vous pouvez avoir envie de ne pas polluer celui-ci avec des discussions. D'une part pour produire un document propre, mais d'autre part aussi pour éviter de déranger les gens qui suivent la wave (et là, c'est un comportement propre à Wave) : dès qu'une wave que vous avez vue une fois est modifiée, elle revient dans votre inbox, ce qui peut être agaçant quand un nouveau-venu vient juste de déposer une remarque sur le document (du genre "C'est super!").Discussion
D'un autre coté, on peut aussi utiliser Wave pour discuter. Comme dans une messagerie instantanée (pour peu qu'on ait une bonne machine, Chrome, et qu'on connaisse les raccourcis-clavier).D'ailleurs, une discussion peut donner lieu à un document propre, car on peut la nettoyer après coup.
C'est pour cela que certains disent que c'est un excellent outil de compte-rendu de réunion: on peut créer une wave avec l'ordre du jour, inviter les intervenants au début de la réunion, et (si tout le monde a accès à Wave pendant la réunion) noter ce qu'on y dit.
Ainsi le compte-rendu peut se construire au fur et à mesure, être remanié ensuite, et produire un document final correct.
Modération, étiquette
À force de voir un document destiné à être une référence (un tutoriel) tourner en une discussion sauvage, certains utilisateurs ont ressenti le besoin d'écrire un étiquette propre à Wave, comme il y a une nétiquette.Par exemple, quand vous discutez, essayez de répondre sous le dernier blip (la dernière intervention) de votre interlocuteur. En effet, on peut continuer à modifier une partie du document précédant la réponse de quelqu'un d'autre pour lui répondre. Techniquement ceci ne pose pas de problème. Mais ça nuit à la compréhension du document après coup (par exemple pour quelqu'un qui serait invité à y participer après son début).
Par exemple aussi, quand une wave est taggée moderated, on doit comprendre qu'elle est en mode "lecture seulement" (ce qui n'est pas implanté techniquement), et que si on veut en discuter, on peut suivre le lien de la wave de discussion (un peu sur le modèle de Wikipédia, où on a l'article lui-même et sa page de discussion associée).
Par exemple encore, on ne devrait pas ajouter de robot ou de gadget à une wave dont on n'est pas le créateur (surtout en ces temps de preview où ces éléments peuvent casser, effacer une wave), sauf en demandant l'autorisation à ce créateur.
Organisation
On se retrouve vite avec une inbox pleine. C'est pourquoi il existe plusieurs moyen de ranger ses affaires.Dossiers
Le moyen classique de ranger ses mails, et de les classer dans des dossiers (même si certains clients de mails, dont GMail permettent d'étiqueter ses mails, ce que je trouve plus pratique).Google Wave offre la même fonctionnalité (on peut aussi créer des sous-dossiers).
Malheureusement (ou heureusement?) dès qu'une wave d'un dossier est mise à jour, elle réapparaît dans la inbox. J'aurais sans doute préféré une mise en gras du dossier en question, avec le nombre de waves modifiées.
Mute
On peut rendre une wave muette, c'est-à-dire ne plus être prévenu quand elle est mise à jour (ne plus la ramener dans la inbox systématiquement), en cliquant sur le bouton "Mute" de la wave.C'est pratique quand on a rangé la wave dans un dossier. Elle ne revient plus inlassablement sur le devant de la scène sans qu'on y retourne.
On peut inverser cet état en remettant la wave dans la Inbox.
Tags
On peut aussi tagger ses waves. Au début, je me suis dit que c'était un peu comme dans Google Mail.Mais après un peu d'exploration, je me suis rendu compte que si c'était vrai pour les notes (les waves personnelles), c'était très différent pour des waves publiques ou même simplement dont on n'est pas le créateur.
Car les tags sont partagés par tous les utilisateurs de la wave. C'est aussi pour ça que la Wave Étiquette recommande de ne pas ajouter de tags quand on n'est pas le créateur (initial author).
C'est aussi par ce moyen qu'on peut signaler qu'une wave est modérée.
Recherches
Que serait Google sans un moteur de recherche élaboré?Nous ne sommes pas déçus : les possibilités sont multiples et pratiques.
Car si on peut rechercher des waves selon leur statut (lue, non lue, rendue muette ou non), selon leur localisation (dans tel ou tel dossier), selon les interlocuteurs (telle personne dans les participants, telle personne est le créateur, une seule autre personne que moi, ...) avec tel mot dans le titre, dans toute la wave, etc., on peut surtout sauvegarder une recherche.
On peut ainsi faire un tour dans les waves publiques (par défaut, une wave n'est accessible qu'à ses participants, mais chaque participant peut en inviter d'autres) et/ou en langue française et/ou contenant telle expression... les possibilités sont grandes.
Gadgets
Les gadgets sont des composants graphiques à ajouter à une wave. Ils sont soit en HTML/Javascript, soit en Flash (pour l'instant). Par défaut, on peut en utiliser deux, qui sont déjà installés, mais on peut aussi en utiliser d'autres (qui peuvent être hébergés ailleurs que chez Google), en indiquant simplement leur URL. On peut en développer en suivant le guide officiel.Map
On peut ajouter, dans une wave, une carte de Google Map, sur laquelle on peut indiquer certains points, et créer des itinéraires (possibilité que je n'ai pas explorée).Beaucoup s'en sont servi pour indiquer d'où étaient les intervenants d'une wave.
oui/non/peut-être
Un gadget permettant de faire voter les participants à une wave, pour décider de quelque chose (seuls choix: oui, non ou peut-être).En combinaison avec le gadget cartographique, cela peut servir à organiser une réunion, une fête, ...
Robots
Les robots sont des participants à une wave qui ne sont pas des humains. Ce sont des programmes qui peuvent interagir avec elle comme n'importe quel autre participant (sauf qu'un humain peut enlever un robot d'une wave, mais pas enlever un autre humain). Ils peuvent éditer ce que d'autres ont tapé, ajouter des blips en réponse, y mettre des gadgets...Traduction
Le plus époustouflant des robots est celui qui, invité dans une wave, fait la traduction de ce que disent les gens dans la langue pour chacun. Rosy, c'est son nom, n'est malheureusement pas disponible dans la preview, alors qu'elle l'était dans la developer preview.Mais nul doute que ce n'est qu'un problème d'adaptation, cette technologie fonctionnait en utilisant Google Translate.
Smileys
Un ami s'étonnait que Google Wave, contrairement à Google Talk, ne traitait pas les emoticons (ou smileys). Il se trouve qu'un robot peut se charger de traduire un :) en . Il suffit de l'inviter.Dans la version preview, cela prend quelquefois un peu de temps (il faut avouer qu'actuellement, les robots ne sont pas très fiables, à cause vraisemblablement d'un proxy pour les robots qui n'est pas stable).
Programmation
S'il existe déjà de nombreux robots, c'est parce qu'on peut les programmer soi-même en utilisant le Google App Engine, une solution d'hébergement d'applications web de Google (en Python ou Java pour l'instant). Dans l'avenir, on pourra héberger son robot ailleurs que chez Google.On ne fait aujourd'hui qu'entrevoir les possibilités que cela ouvre: on peut penser aux actuels bots IRC, mais avec une dimension documentaire en plus, il va falloir inventer de nouveaux usages.
Conclusion
Il est indéniable que Google Wave est un produit déroutant, tant les habitudes sont à modifier.Il est encore imparfait, et d'ailleurs les utilisateurs avancés proposent des modifications que Google a l'air d'avoir intégrées à son programme de développement (droits de lecture/écriture sur une wave).
Son ergonomie s'améliore, et la communauté d'utilisateurs s'organise pour faciliter le démarrage aux nouveaux venus.
Comme je l'ai déjà dit plus haut, ce système sera vraiment efficace quand, comme le mail, la plupart des gens y auront accès (avec un configuration suffisante: un navigateur moderne avec un javascript rapide). Il est parfois agaçant de devoir attendre le chargement d'une wave particulièrement chargée, mais on espère que c'est un défaut de jeunesse qui sera rapidement corrigé.
Google Wave est un protocole ouvert, basé sur XMPP (Jabber, Google Talk), qui permet le développement de serveurs et de logiciels clients indépendants de Google, et c'est là une grande force: pour ceux qui ont peur d'héberger leurs données chez Google, on pourra (et il y a déjà des projets Open Source en cours) utiliser un serveur tiers et l'installer chez soi, dans son organisation (comme les serveurs de mail, en somme). Tout est déjà prévu pour ça (même si l'implémentation du client Google Wave ne le permet pas encore totalement).
Ainsi, une wave dont les participants ont leur compte ailleurs que chez Google, et dont la wave est hébergée sur un serveur indépendant de Google seront assurés que leurs données sont inaccessibles à Google.
Références
- Google Wave- http://www.everythings-shiny.com/ Un site consacré au développement Google Wave
- http://code.google.com/intl/fr-FR/apis/wave/guide.html la documentation officielle du dévelopement Wave
Par H_I | | 18/10/2009 00:11 | Nouveautés | 5 commentaires |
par hachis, le Lundi 19 Octobre 2009, 13:54
Je suis désolé, je ne vois pas le compte.Répondre à ce commentaire
Mais le mien, c'est francois.parmentier chez googlewave point com.
Commentaires
1 -par Fred Bird, le Lundi 19 Octobre 2009, 11:32 Répondre à ce commentaire