Il y a maintenant un peu plus d'une semaine, le 1er septembre, je n'ai pas pu prendre une journée pour garder les enfants pendant qu'Emmanuelle faisait sa pré-rentrée, car je devais assister à la soutenance de ma stagiaire (coucou Atris)...

Du coup, ce sont les grands-parents qui se sont chargés de les garder. Youpi! Merci à eux.
Et comme ils habitent plus loin que là où je travaille (ou même que la fac de sciences, où la soutenance devait avoir lieu), c'est Emmanuelle qui a pris la voiture qui roule (pour pouvoir aller chercher les enfants quand elle aurait fini).

Je dis "la voiture qui roule" car depuis un certain week-end à Besançon, nous savons que l'autre chauffe. Pour des trajets de 10 minutes ça va, sinon elle chauffe (dans le rouge, hein). D'ailleurs nous avions prévu de l'emmener chez le garagiste le vendredi ou le samedi (plutôt le samedi, un jour de boulot c'est plus compliqué).

Avant de partir, je me revois même en train de dire à Emmanuelle: "T'as pas intérêt à ce qu'elle me lâche, hein!".
Je m'étais bien préparé à l'avance (je partais un peu avant 9h pour une soutenance à 10h).
Donc, Emmanuelle s'en va avec la Picasso, et je suis avec la 306.
En entrant sur l'autoroute (j'étais rassuré par le thermomètre dont l'aiguille n'était pas encore dans le rouge), je m'aperçois que la voiture n'accélère plus (mais que le moteur tourne toujours).

Heureusement, l'entrée d'autoroute est aussi une sortie. Je réussis à me rabattre et à m'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence. Je mets les warnings et je sors. 9 heures. J'ai encore le temps d'y arriver. Mais il faudrait que je téléphone au boulot que ma cheffe vienne me chercher (on devait y aller ensemble).

Je décide donc de rentrer à pieds chez moi (ça ne doit pas être si loin que ça), en négligeant la borne téléphonique (de laquelle je ne pourrais de toute façon pas appeler le boulot).
Une demie-heure plus tard (pendant laquelle j'ai découvert un petit bassin de décantation sur le bord de la route que je prends tous les jours), j'arrive chez moi.
J'appelle ma cheffe, occupée.
J'appelle le collègue d'en face, personne.
J'appelle ma collègue de bureau, personne (j'apprendrai plus tard qu'ils travaillaient ensemble dans un bureau sans téléphone).
Emmanuelle? Pas la peine, elle n'a pas de portable (moi non plus, ce qui explique des choses qui me semblaient évidente dans le début de ce récit).

Je fonce faire un mail à ma cheffe.
Visiblement, ce sera trop tard, elle ne le lira pas avant la soutenance.

Ayant fait tout ce à quoi j'avais pu penser, je me pose.
Je fais une analyse, tout va bien, je ne suis pas en hypoglycémie.
Qu'ai-je fait ensuite? Je ne sais plus trop. Toujours est-il que vers 11 heures, le téléphone sonne (je me dis: ça-y-est, la soutenance est finie, ils veulent des nouvelles).
Aïe, non, ce sont les CRS. Il paraît qu'il faut que je m'occupe vite de faire enlever ma voiture du bord de l'autoroute. Zut c'est vrai. Appeler l'assurance? Non, elle va faire comme les CRS: appeler le garagiste de garde. Bon, le CRS me demande de voir si personne ne peut m'emmener à la voiture, puis de rappeler.

Impossible d'avoir Emmanuelle, mais je lui laisse un message par l'intermédiaire de la secrétaire (heureusement qu'il y a les pages jaunes sur internet). Je rappelle au boulot, les deux collègues sont toujours injoignables.

Je rappelle le CRS, et je lui dis qu'il peut faire enlever, et lui demande le numéro du garage qu'il va appeler.

Je fais une glycémie: 0,6 g/l, voilà qui explique en partie mon apathie.

Bref (je m'aperçois que mon récit fourmille de détails inutiles), nous sommes allés, avec Emmanuelle (qui est revenue en catastrophe, elle n'a pas eu droit à l'apéritif de pré-rentrée) chez le garagiste (vive ViaMichelin). En gros, la 306 a décidé de nous envoyer un signal de détresse: ce n'était que le câble d'accélérateur qui a cassé.
Mais le garagiste nous signale qu'il faudrait aussi changer la courroie de distribution et que le fait qu'elle chauffe est sans doute dû au joint de culasse!

Bon, nous avons su aujourd'hui le montant: 940 €!
Décidément, la voiture c'est un luxe ;)

Pour ma stagiaire, tout s'est bien passé (d'toute façon je l'savais qu'elle était prête ;), mais elle m'a guetté à chaque fois que la porte s'ouvrait.

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