J'aurais sans doute pu étiqueter cet article inintéressant, mais comme il existe déjà une rubrique, je ne l'ai pas fait. Ce billet est un pur défoulement ;)

Ca a commencé hier, au lever: une diarrhée d'enfer. C'est bien tombé (remarquez-vous l'ironie?), j'avais justement pris ma première journée de congé depuis les fêtes. Emmanuelle s'en va à midi, c'est pour ça que j'avais pris cette journée: pour garder les enfants.

Bon, j'emmène Albin au cathé à 13h, bon gré, mal gré, et je reviens. Après trois Péracel, ça va un peu mieux. Mais bon sang, ce que j'ai mal au ventre. Je ramène Albin à 14h30, puis je vais chez le médecin, après avoir mis Eléa à la sieste, et laissé Nathan devant la télé (au moins, je suis tranquille).

Symptômes: diarrhée, plus mal au ventre, plus fièvre, et courbatures.
Diagnostic: gastro.

Points positifs (parce qu'il faut toujours positiver):
  • le médecin m'a pris tout de suite (enfin, après 5 minutes au téléphone), et je n'ai mis qu'une demie-heure avant de revenir.
  • j'ai trouvé le chemin du cathé en suivant les indications d'Emmanuelle (je n'y étais jamais allé)

J'ouvre la porte de chez nous: Eléa est en couche (et debout). Bizarre, en ce moment elle apprend à être propre, et on la couche en culotte, avec le pot dans la chambre.
Je vais voir dans la chambre: un caca par terre. Je ramasse. Avec la nausée.

Je passe un bout de l'après-midi au lit (ou bien était-ce jeudi?), avec les deux petits qui se chamaillent... ça devient énervant. A 17h, après avoir fait retrouver la ceinture jaune et blanche de Nathan, je l'emmène au judo.
J'apprendrai, au retour d'Emmanuelle, que j'y suis allé une demie-heure trop tôt, c'est pour ça que j'y suis arrivé en même temps que le moniteur.

Point positif: j'y suis retourné à l'heure pour ramener Nathan (à 18h15).

Au retour, je trouve Nathan au bord des larmes: la dan ce n'est pas encore pour cette fois.
Et pourtant, j'ai été le plus sérieux aujourd'hui!
Le soir, un peu de mal à répartir les restes entre les enfants. J'essaye de n'oublier aucun médicament. Quand Eléa saute à côté de moi, j'ai peur de vomir.

Point positif: les devoirs des garçons se sont bien passés. Pas d'énervement.

Smecta. Je fais une hypoglycémie au coucher. Coca sans bulles.

Le lendemain, gastro pas finie, évidemment. Mais la journée se passe plus facilement: Emmanuelle est là, et prend en charge les enfants.
Je passe pas mal de temps au lit.

Points positifs:
  • j'arrive à manger les féculents qui me sont nécessaires pour ne pas faire d'hypoglycémie.
  • j'arrive à dormir (pas d'enfant qui me crient dans les oreilles, et malgré l'interruption due au copain qui vient chercher Albin alors qu'il sort du CMPP avec Emmanuelle et va à l'escrime).
Analyse du repas du soir (pré-prandiale): hypoglycémie.

Ce soir: alors que je galère pour faire faire leurs devoirs aux garçons, l'un après l'autre et en essayant de calmer Eléa, Emmanuelle vient me demander son aide: la 306 ne veut plus démarrer (elle part à la répétition de chorale, où elle fait le pot cette semaine).
C'est vrai que depuis quelques jours, elle a des soucis au démarrage.
Je monte dans la voiture, en cassant l'attache de ma pompe à insuline qui ne date que d'une semaine. Grumble.
Je n'arrive pas à faire démarrer cette satanée voiture.
Après quelques essais infructueux, nous décidons de garer la voiture pour pouvoir utiliser la Picasso qui est derrière, et qui, elle, démarre.

C'est lourd une 306, même sans le frein à main serré ;)
Je glisse dans mes pantoufles.
Je vais mettre des chaussures.
Je glisse aussi dans mes chaussures qui sont usées (et que je vais devoir changer bientôt).

Point positif: on a réussi à déplacer la voiture.

Comme la rue est en pente, il est inenvisageable de garer la voiture sur notre trottoir (il faudrait remonter dessus).
Nous décidons de la garer en face (même si c'est un peu hasardeux, le trottoir y disparaissant un peu trop).
C'est lourd une voiture.
Je glisse.
Emmanuelle panique. Mais plus de peur que de mal, la voiture m'est passée à côté.

Difficultés pour diriger la voiture (une voiture comme ça sans direction assistée, et dirigée de l'extérieur par Emmanuelle, c'est dur). La voiture est calée sur le socle d'un lampadaire (heureusement qu'on n'est pas arrivés trop vite).
Tant pis. La voiture ne bougera plus. On appellera un garagiste demain. Ce soir c'est trop tard.
Ca me dérange, de laisser ma voiture à moitié sur la rue.

Points positifs:
  • elle est sous un lampadaire, on la voit bien.
  • je ne suis pas mort (tiens, ce n'est pas accessoire, ça)

Je tremble, j'ai chaud, je me suis écorché le genou droit, et je trouve les garçons en train de jouer au lieu de se mettre en pyjama et de se coucher comme je croyais le leur avoir demandé!

Je met Eléa en pyjama et je la couche, sans lui lire son histoire. Je suis trop énervé pour ça. En plus elle me demande ses tidous en pleurant.

Point positif: elle arrive à me dire où ils sont, et les trouve facilement. Ensuite, elle me fait des bisous normalement. Ouf.

J'ai chaud. Je tremble.
Je crois que maintenant, je vais aller faire une analyse et prendre mon Smecta. *soupir*
Et peut-être aussi un paracétamol.

Point positif: je ne crois pas avoir besoin d'anti-nausée.

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