C'est pas la mer à boire, c'est des chants (à chanter?)... Ça commence jeudi soir... Je sais qu'il y a peu de chance que cette bouteille à la mer Internet atteigne un ludréen (ou quelqu'un du coin), et encore moins que cette personne ait envie de chanter dans une (non, je vous arrête tout de suite, ce n'est pas ringard).

En revanche, il se trouve que la Cantalud, chorale dans laquelle je chante depuis maintenant quelques années (en tant que baryton/basse), commence cette saison par une répétition-découverte. Tous les gens qui veulent savoir comment se passe cette répétition hebdomadaire avant d'éventuellement se décider à nous rejoindre les semaines suivantes sont cordialement invités à venir voir/écouter/boire (oui, je ne vous l'ai pas dit? Il y a un pot à la fin de la répétition, toutes les semaines).

La chorale et moi, c'est une longue histoire. C'est presque une tradition familiale. C'est mon grand-père, je crois, qui m'a transmis le virus : c'était, je crois un bon ténor amateur (je ne sais pas s'il connaissait beaucoup la musique, mais en tout cas, il savait chanter). Je ne me souviens pas d'un dimanche (on mangeait chez mes grand-parents le plus souvent les dimanches) où il n'ait pas chanté...
Ensuite, je suis allé à la chorale paroissiale (dès que je suis allé à la messe avec mes parents, c'est-à-dire au moins depuis mes 2-3 ans, et je me demande s'ils ne m'emmenaient pas avant), où j'ai écouté (je pense que c'est important, pour se faire une oreille). Je me suis laissé dire aussi qu'à l'époque les chorales paroissiales avaient une moyenne d'âge beaucoup plus basse qu'aujourd'hui (et donc chantaient plus juste, d'une manière un peu plus dynamique).
Puis, ma maman m'a enrôlé dans la Clé des Chants, la chorale laïque où chantait mon grand-père, mais aussi deux de mes tantes, mon oncle, mes parents... Là, j'ai chanté basse (ça devait être vers mes 18 ans).
Plus tard, c'est ma soeur qui m'a attiré à la Chorale Universitaire de Nancy, que j'ai adoré! Des gens de mon âge (voire plus jeunes), dynamiques, compétents (pas tous), sympathiques (je vous assure, c'était pas ringard)! Une chef tonique et volontaire (faudra que je fasse un billet sur les chefs de choeur, c'est très important dans une chorale). Un programme varié (de tout, du paillard au sacré en passant par la chanson française, les gospells).
Une fois que je n'ai plus eu l'âge (à 30 ans), je suis allé chanté à Ars Musica (niveau très élevé, voisins à l'aise dans la partie de baryton, ça aide beaucoup). Et puis, comme je ne connais rien au solfège, et que la chef reconstruisait sa chorale avec des gens capables de travailler un morceau chez soi, je me tourné vers la (à Ludres, près de Nancy)... Niveau moins élevé, mais programme plus varié, moins prise de tête, et ambiance très sympathique.....

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